PARIS – Le journal Le Monde s’en prend aux Kurdes syriens auxquels la communauté internationale a laissé le soin de gérer des dizaines de milliers de femmes, enfants… ressortissants étrangers du groupe terroristes État Islamique. Dans son article signé par Hélène Sallon et daté d’aujourd’hui, le Monde accuse les responsables du camp al-Hol abritant les familles de DAECH / ISIS de se livrer à des actes de violences envers les captifs de DAECH. Des accusations qui seraient rapportées par des résidents du camp.
Le Monde signale également le rapport de l’ONG française Médecins sans frontières intitulé « Entre deux feux : le camp syrien d’Al-Hol entre danger et désespoir » qui attire l’attention sur la situation sanitaire et sécuritaire du camp al-Hol. Une situation que les Kurdes syriens ont signalée à maintes reprises et pour laquelle ils ont demandé l’aide de la communauté internationale, en plus d’implorer les pays d’origine des femmes et enfants de DAECH de les rapatrier.
L’article* du journal Le Monde est complément à charge. Il omet de rappeler que le plus grand danger qui guète les résidents d’Al-Hol est la menace djihadiste, avec des femmes de DAECH qui embrigadent les enfants dès leurs plus jeune âge pour en faire des « soldats du Dieu » et que s’il y a des enfants de plus de onze ans qui sont séparés de leurs mères, c’est pour les mettre à l’abri de la doctrine djihadiste meurtrière.
*Article du Monde est publié sous le titre « Syrie : la spirale de la violence et de la peur dans le camp de détention d’Al-Hol »