TURQUIE / KURDISTAN DU NORD – Les prisonniers politiques kurdes de la prison de haute sécurité de Diyarbakır (Amed) qui sont en grève de la faim pour protester contre l’utilisation d’armes chimiques par la Turquie ont écrit à l’ONU et aux institutions concernées leur demandant d’enquêter sur les crimes de guerre turcs commis au Kurdistan.
Le 24 octobre, les détenus de la prison de haute sécurité de Diyarbakır ont lancé une grève de la faim tournante pour protester contre l’utilisation d’armes chimiques par l’État turc dans les régions de Zap, Avaşîn et Metina, au Kurdistan irakien.
Le 3e groupe de prisonniers a entamé la grève de la faim. Chaque groupe jeûne pendant 5 jours.
Ferhat Onkol, Afaşîn Musazade et Baran, les prisonniers qui faisaient partie du deuxième groupe de grévistes de la faim, ont dit à leurs familles : « Les attaques contre les Kurdes sont inacceptables. En tant que membre de cette société, nous devons être sensibles à cela. De même, nous pensons que toutes les institutions démocratiques devraient être sensibles à cette question. »
Lettres aux Nations Unies et aux institutions concernées
Les prisonniers ont ajouté qu’ils ont écrit des lettres aux institutions compétentes, aux ambassades, aux Nations Unies, l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) et au ministère de la Justice leur demandant d’agir contre l’utilisation d’armes chimiques.
ANF