Tawar, activiste kurde de 29 ans vivant en Suisse depuis six ans, est sommée par les autorités suisses de quitter le pays. Les parents de Tawar sont originaires du Kurdistan iranien, elle a elle-même grandi à Koya, au siège du Parti démocratique du Kurdistan – Iran (PDK-I) au Kurdistan irakien. Tawar est une jeune femme engagée et proche de l’organisation de jeunesse Lawan et de la branche féminine du KDPI.
Tawar a fui en Suisse en août 2016. Elle a rejoint la représentation du Parti démocratique du Kurdistan – Iran (PDK-I) en Suisse et est à ce jour active au conseil d’administration de l’organisation de jeunes et de femmes du parti.
Hemen Ahmadi, un ancien membre du conseil suisse de KDPI, a déclaré au sujet de Tawar : « C’est une membre très importante du parti, (…), nous ne serions pas si forts sans Tawar. »
Tawar entretient une relation très étroite avec les victimes de l’attaque de missiles des gardes de la révolution iraniens contre le siège du KDPI à Koya le 8. Septembre 2018. Tawar est sûre que si elle n’avait pas fui, elle aurait également été victime de cette attaque insidieuse.
Malheureusement, la demande d’asile de Tawar a été rejetée en Suisse et maintenant on l’exhorte à quitter le pays. Cette décision des autorités suisses est irresponsable, compte tenu de la situation actuelle et de la situation générale des droits humains en Iran et au Kurdistan oriental. Tout récemment, les gardes révolutionnaires iraniens ont tiré à plusieurs reprises sur les quartiers des partis du Kurdistan oriental dans la région autonome du Kurdistan irakien. Une douzaine de personnes ont été tuées à la suite de l’attaque à la roquette. En outre, les Kurdes en Iran sont soumis à une oppression massive. Les militants politiques comme Tawar représentent plus de la moitié des prisonniers politiques en Iran.
Nous condamnons fermement la décision de la Suisse de ne pas accorder l’asile à l’activiste kurde Tawar et demandons un nouvel examen de son cas.
Appel lancé par la page Facebook Ost-Kurdistan