IRAN / ROJHILAT – Alors qu’une journée de grève et de protestations nationales se profile pour ce mercredi 26 octobre, à l’occasion du 40e jour du meurtre de Jina Mahsa Amini, la famille de Jina subit des pressions de la part du régime iranien pour qu’elle annule la cérémonie du 40e jour qui marque la fin de la période de deuil traditionnelle dans plusieurs cultures du Moyen-Orient.
Les services de renseignements iraniens ont menacé les parents de la femme kurde contre l’organisation de cérémonie de commémoration sur sa tombe à Saqqez et les ont mis en garde contre la vie du frère de Jina.
Malgré les menaces et la répression, notamment les arrestations massives des manifestants et des écoliers à travers le Kurdistan iranien, demain, les écoles seront boycottées, les commerces fermés tandis que les foulent manifesteront de nouveau. Les mêmes grèves et protestations sont attendues dans toutes les provinces du pays (Sistan-Baloutchistan, Ahvaz, Azerbaïdjan…).
Depuis le meurtre de Jina Mahsa Amini, une jeune Kurde de 22 ans, le 16 septembre dernier, le Kurdistan iranien, Sistan Baloutchistan et le reste du pays le théâtre de protestations réprimées dans le sang par les mollahs iraniens qui ont tué des centaines de civils, dont des enfants et des femmes et blessé/arrêté/torturé des milliers d’autres.