Après le meurtre récent de prisonniers dans la prison d’Evin abritant de nombreux otages politiques, Amnesty International exhorte les autorités iraniennes à autoriser les observateurs internationaux indépendants à accéder sans entrave aux prisons iraniennes pour enquêter sur les violences, meurtres et torture dont sont victimes les prisonniers en Iran.
IRAN. Les prisonniers torturés de la prison d’Evin ont un besoin urgent de protection internationale
Amnesty déclare que « Les autorités iraniennes doivent immédiatement autoriser des observateurs internationaux indépendants à accéder sans entrave aux prisons iraniennes pour enquêter sur le recours déchirant à la force illégale par les forces de sécurité à la prison d’Evin à Téhéran le 15 octobre 2022 et pour protéger les prisonniers contre de nouveaux homicides illégaux, la torture et d’autres mauvais traitements. Ce dernier incident meurtrier met une fois de plus en évidence le besoin urgent de s’attaquer à la litanie de crimes commis par les autorités iraniennes par le biais d’un mécanisme indépendant d’enquête, de signalement et de responsabilisation. »
Le régime iranien est entré dans un nouveau cycle de violence aveugle après le meurtre de Jina Mahsa Amini le 16 septembre dernier qui a déclenché des manifestations anti-régime parties d’abord des régions kurdes d’Iran qui menacent le règne des mollahs iraniens.