KURDISTAN DU SUD, ERBIL – Dans le cadre de la campagne lancée par le mouvement des femmes kurdes syriennes Kongra Star pour soutenir la Résistance et les habitants d’Afrin au Kurdistan et de l’Europe, une délégation comprenant des représentants du Kongra Star et des représentants de l’Administration démocratique autonome du Rojava a visité le Bureau de la Commission des Nations Unies (HCR) à Erbil.
La délégation comprenait Jihan Khalil, représentante de Kongra Star au Kurdistan Sud, une membre du Comité des relations de Kongra Star, Bian tari, un représentant de l’Administration démocratique autonome Khawla Bijou, et une représentante de l’Administration démocratique autonome au Kurdistan Sud, Slava Sulaiman,
Ils ont été accueillis par Ricardo Rodricks, chef de la Mission d’assistance des Nations Unies pour l’Iraq, Suvia Klazonova, responsable de la protection du HCR, Aziz Barzangi, conseiller politique au HCR.
Au cours de la réunion, la délégation de Kongra Star et l’administration démocratique autonome ont remis un dossier complet sur les violations commises par l’armée d’occupation turque et ses mercenaires à Afrin et sur la situation des résidents d’Afrin qui ont du quitté leur foyer à la suite de l’agression turque pour Shehba où ils vivent dans des conditions difficiles.
La réunion s’est concentrée sur les violations de l’Etat turc à Afrin, et les massacres commis contre le peuple d’Afrin par des bombardements et frappes aériennes continus.
Au cours de la réunion, la délégation a parlé des difficultés rencontrées par les civils d’Afrin réfugiés à Shehba en raison du manque de moyens de subsistance, de fournitures médicales, de médicaments, d’équipements médicaux.
La délégation a appelé les organisations internationales, les organisations de défense des droits de l’homme et les Nations Unies, en particulier, à jouer leur rôle pour atténuer dans la souffrance des habitants tant à l’intérieur et à l’extérieur d’Afrin et à leur venir en aide.
Pour sa part, le fonctionnaire du siège du HCR Ricardo Roddickz a déclaré qu’ils étaient conscients de ce qui s’est passé à Afrin, de l’injustice, des massacres et du déplacement de la population, mais étant des spécialistes dans les affaires de l’Irak et Başûr Kurdistan, ils n’ont pas le droit d’interférer dans le dossier syrien. Il a, néanmoins, promis de conduire le dossier et de transmettre les demandes de la délégation à l’Organisation des Nations Unies en Syrie et à toutes les organisations humanitaires pour apporter soutien, protection et assistance à la population dAfrin.