Le printemps est arrivé au Kurdistan, habillant de mille et une couleurs les pleines endormies jusqu’à si peu alors que les sommets des montagnes rêvent encore bien au chaud sous leurs manteaux de neige d’un blanc immaculé. Nous, les exilés kurdes, on ne peut qu’admirer de loin cette beauté de notre patrie chérie, en attendant les jours de liberté…
LE PRINTEMPS AU KURDISTAN
Welat bu qedexe
Ez bum penaber
Tene bihar serbest e
Tene xemgînî serbest e
La patrie m’est interdite
Me voilà réfugiée
Seul le printemps a son laissé-passé
Seul la tristesse a son laissé-passé
Keça Bênav / La fille sans nom (en kurde, Bênav signifie « sans nom » et Keç « fille »)