Le massacre des Kurdes syriens assiégés par les forces turco-jihadistes soutenus par les puissances mondiales scandalise bon nombre de personnes à travers le monde.
L’article suivant fait partie de ces gens sidérés et qui voudraient que prennent fin ce cauchemar :
« Le Rojava… Le mot avait une consonance harmonieuse. Aujourd’hui il a pris une couleur rouge sang. Après huit ans de guerre et une victoire sur la barbarie de l’Etat islamique, s’il y a une chose dont ce petit Etat autonome kurde avait besoin, c’était bien de la paix, et pas des chars du funeste Erdogan. Le Rojava se voulait une démocratie ouverte, laïque et fédéraliste, l’espoir d’un peuple aussi ardent dans sa quête de liberté qu’héroïque dans ses combats. C’était. Ce n’est plus. Salués comme des héros après avoir libéré Kobanê et Raqqa, les Kurdes de Syrie ont été sacrifiés sans états d’âme une fois le travail accompli. Donald Trump a balisé la route, les gouvernements européens ont pudiquement regardé ailleurs tandis que Bachar el-Assad et Vladimir Poutine se partageaient les dépouilles. Aujourd’hui, je n’ai pas de mots assez forts pour dire mon écœurement devant le cynisme des acteurs de cette trahison », écrit ANNE-CATHERINE MENÉTREY-SAVARY
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