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KURDISTAN. Le feu de Newroz allumé à Lice

TURQUIE / KURDISTAN – Les célébrations du nouvel-an kurde (Newroz) se poursuivent par des actions mêlant culture et revendications politiques du peuple kurde dans le Kurdistan du Nord où des soi-disant pourparlers de sont engagés entre Abdullah Ocalan, chef historique du PKK, et le gouvernement turc.

La première célébration du Newroz a eu lieu dans le quartier de Licê à Diyarbakir ( Amed), avec les slogans « Rêbertiya Azad Civaka Demokratîk » (« Leadership libre, Société démocratique »). La célébration a réuni des députés du Parti des régions démocratiques (DBP) et du Parti de l’égalité des peuples et de la démocratie (DEM), des co-maires des municipalités de district, des représentants d’organisations politiques et de la société civile, et bien d’autres. Les gens arrivant sur la place des célébrations  étaient vêtus de leurs costumes traditionnels kurdes et ont dansé la ronde (govend)  accompagnés de tambours et de zurna. La foule scandait fréquemment des slogans tels que « Bijî serok Apo » et « Jin, jiyan, azadî ».

Feu du Newroz allumé par les mères de la paix à Licê

S’exprimant au nom du comité d’organisation du Newroz, Sadık Tosun a félicité tout le monde, en particulier İmralı, pour le Newroz. Prenant ensuite la parole, le coprésident provincial du DBP d’Amed, Mehmet Şirin Gürbüz, a attiré l’attention sur le fait que depuis un siècle, il y a une tentative de détruire le peuple kurde par le déni et l’assimilation. Gürbüz a déclaré : « La réponse donnée à Lice il y a 50 ans était proche de la liberté. Le leader du peuple kurde, M. Öcalan, nous a ouvert la voie. Nous nous inclinons devant l’appel qu’il a lancé pour une vie libre et l’établissement d’une société démocratique partout dans le monde. « Joyeux Newroz, Monsieur Öcalan ».

Après d’autres prises de paroles, les Mères de la paix ont allumé le premier feu du Newroz à Licê.

La célébration, où le slogan « Bijî serok Apo » a été fréquemment scandé en réponse à la tentative de la police de faire taire la foule, s’est poursuivie avec des chansons interprétées par Koma Vejîn du Centre culturel de Mésopotamie.