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ROJAVA. Une délégation française tente de relancer le dialogue intra-kurde

SYRIE / ROJAVA – Une délégation française a rencontré des partis kurdes en Syrie dans le but de relancer le dialogue intra-kurde, ont indiqué à North Press deux sources informées.
 
Les sources ont indiqué que la délégation française a rencontré les « Partis de l’union nationale kurde* » (PYNK) cette semaine pour relancer les discussions entre les partis politiques kurdes en Syrie.
 
Mohammad Mousa, secrétaire général du Parti de gauche kurde en Syrie, a confirmé que la réunion avait eu lieu mercredi mais a refusé de fournir plus de détails sur les discussions.
 
Une source anonyme impliquée dans le dialogue a révélé que la délégation française a fait part de la volonté du Conseil national kurde de Syrie (ENKS) de reprendre les négociations.
 
Les deux sources ont souligné que les discussions restent au stade préliminaire et qu’aucune nouvelle mise à jour n’est disponible pour le moment.
 
L’appel à un dialogue intra-kurde renouvelé a pris de l’ampleur après l’effondrement du régime de Bachar al-Assad et le contrôle subséquent de Damas par Hayat Tahrir al-Sham et les factions alliées.
 
Les voix politiques et publiques ont depuis lors amplifié la nécessité d’une vision kurde unifiée en Syrie.
 
Les efforts visant à rapprocher les partis kurdes remontent à fin 2019, lorsque le commandant en chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mazloum Abdi, a lancé un processus de dialogue entre le PYNK et l’ENKS sous le parrainage des États-Unis.
 
* Les « Partis de l’union nationale kurde » (PYNK) ont été fondés le 19 mai 2020 par le Parti de l’union démocratique (PYD) et vingt-quatre partis politiques kurdes syriens, dont certains sont membres du Conseil national kurde de Syrie (CNKS).
 
Les partis du PYNK opèrent dans les zones contrôlées par l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie (AANES). D’autre part, certains membres des partis de l’ENKS opèrent en Syrie tandis que d’autres sont à l’extérieur. Ils ont rejoint le Conseil national syrien (CNS) au début de la révolution syrienne contre le régime renversé de Bachar al-Assad.