IRAK / KURDISTAN – Hier, on apprenait que la Cour suprême d’Irak avait fermé trois organisations kurdes, dont le Parti des yézidis pour la liberté et la démocratie (PADÊ), de Tevgera Azadî et du Parti du Front de Lutte pour la Démocratie (PTD).
Le Parti des yézidis pour la liberté et la démocratie (Partiya Azadî û Demokrasiyê ya Êzidiyan – PADÊ), Le Mouvement des femmes libres du Kurdistan (Tevgera Azadiya Jinên Kurdistan – TAJK) et le Parti du Front de Lutte pour la Démocratie (Partiya Eniya Têkoşîna Demokrasiyê – PTD) sont tous proches du PKK, interdit également par Bagdad à la demande de la Turquie.
Le Mouvement pour la liberté de la société kurde (Tevgera Azadî) a condamné la décision du Conseil judiciaire suprême irakien d’interdire le parti et a annoncé qu’il ferait appel de cette décision. Lors d’une conférence de presse, le Mouvement pour la liberté a qualifié cette décision de politique et soutenue par des forces extérieures.
« Nous pensons qu’il s’agit d’une affaire politique contre nous », a déclaré Husen, ajoutant que la décision manquait de fondement juridique et soulevait des questions sur l’impartialité du pouvoir judiciaire, car il y avait un manque de preuves.
Concernant l’affiliation présumée avec le PKK, elle a noté que le Mouvement pour la liberté n’a jamais reçu de soutien financier d’aucune force, organisation ou parti au-delà du soutien et des cotisations de ses propres membres et dispose d’un système financier transparent et clair.
« Ceux qui soutiennent l’occupation du Kurdistan doivent rendre des comptes », a poursuivi Mme Husen, appelant le président et le Premier ministre irakiens à « prouver que le Mouvement pour la liberté a commis des actes illégaux ». Soulignant la position de son parti à l’égard du gouvernement irakien, elle a ajouté : « En vérité, nous nous opposons à toute force étrangère agissant contre la souveraineté de l’Irak. »
Tara Husen a conclu que le Mouvement pour la liberté est « une force civile, démocratique et légitime, prête à se défendre légalement contre toute accusation » et a qualifié l’interdiction de « décision politique basée sur de fausses informations et soutenue par des forces extérieures et une trahison ».