PARIS – L’édition 2024 du Salon Mondial de la Défense et de la Sécurité – Eurosatory accueille 52 entreprises turques alors que les crimes de guerre turcs s’intensifient sur le front kurde, notamment au Rojava et au Kurdistan du Sud où l’invasion militaire turque a dépeuplé plusieurs villages kurdes soumis à des bombardements délibérés.
Le site Le Poing dénonce la présence des pays comme la Turquie et l’Israël, deux pays qualifiés de « fossoyeurs des peuples kurdes et palestiniens », au salon de l’armement Eurosatory.
« Les fossoyeurs des peuples kurdes et palestiniens s’exposent à l’Eurosatory »
Le Poing déclare qu’il y a 52 entreprises turques présentes au salon d’Eurosatory, dont Roketsan, Havelsan, Aselsan, MKEK, Otokar ou BMC, ajoutant que « Des entreprises qui fabriquent des missiles ballistiques, bombes aériennes, drones, roquettes, canons, obus, mitrailleuses, grenades, blindés, chars de combat et autres. Des armes qui sont utilisées pour mener des offensives coloniales, avec leurs lots de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Bombes GPS « Tolun » de chez Aselsan, missiles 70mm « Cirit » et bombes à guidage laser « MAM » produites par Roketsan, canons automoteurs « T-155 Firtina »… Ces armes, produites par des entreprises présentes à l’Eurosatory, font partie de l’arsenal que l’armée turque utilise en 2018 et 2019 pour envahir des parties de la Syrie sous le contrôle de l’Administration Autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES), dans la région appelée le Rojava. Cette administration, dont les forces ont contribuées de façon décisive à la défaite de l’État Islamique en Syrie, a pour objectif d’établir de façon durable un système confédéral décentralisé, multiethnique et multireligieux basé sur le féminisme, l’écologie et la démocratie directe, système qu’elle propose comme modèle pour résoudre les conflits qui ravagent la Syrie et plus largement le Moyen-Orient. En lien avec des forces politiques kurdes progressistes portant un projet d’autodétermination du peuple kurde, réparti entre Irak, Iran, Syrie et Turquie, que le régime turc redoute, et qu’il cherche à éradiquer depuis les années 80. »
L’intégralité de l’article du site Le Poing peut être lu ici: Les fossoyeurs des peuples kurdes et palestiniens s’exposent à l’Eurosatory