La mort en détention de cette Kurde de 22 ans en septembre 2022 avait déclenché des manifestations de masse qui ont duré plusieurs mois.
Dans son premier rapport présenté au Conseil des droits de l’homme, la Mission internationale indépendante d’établissement des faits sur l’Iran note que cette répression violente a conduit le gouvernement iranien à commettre de graves violations des droits de l’homme, dont beaucoup constituent des crimes contre l’humanité.
« Ces actes s’inscrivent dans le cadre d’une attaque généralisée et systématique contre la population civile en Iran, notamment contre les femmes, les filles, les garçons et les hommes qui ont réclamé la liberté, l’égalité, la dignité et l’obligation de rendre des comptes », a déclaré dans un communiqué, la Présidente de la Mission d’établissement des faits, Sara Hossain.
Créée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU en novembre 2022, la Mission d’enquête a conclu que ces abus ont ciblé de manière disproportionnée les femmes, les enfants et les membres des minorités ethniques et religieuses.