Actuellement, trois Kurdes réfugiés en France sont menacés d’expulsion vers la Turquie: Mehmet Kopal, Firaz Korkmaz et Serhat Gültekin.
Une manifestation de solidarité avec ces réfugiés kurdes aura lieu demain, vendredi 1er mars, à 13h au 3 Rue Haute Pierre, à Metz.
« Stop aux expulsions ! Stop à la collaboration avec l’État turc! »
Le réseau de solidarité Serhildan condamne la collaboration turco-française sur le dos des Kurdes dans le communiqué suivant:
Mehmet Kopal et Firaz Korkmaz ont été contraints de quitter leur pays sous la pression de l’État turc. Les deux militants kurdes n’ont pas accepté l’oppression et ont œuvré pour la cause kurde. En raison de leurs activités et de leur engagement, l’État fasciste turc a poursuivi ces personnes.
Mehmet et Firaz sont partis en Europe pour poursuivre leur vie en toute sécurité. Ils sont venus se réfugier en Europe car les pays européens devraient être des pays démocratiques, censés protéger l’Humanité.
Mais les institutions françaises l’ignorent et souhaitent renvoyer ces deux militants kurdes en Turquie.
En effet depuis le 22 février 2024, Mehmet et Firaz sont détenus en France dans un Camp de Rétention (CRA) dans la ville de Metz et connaissent des problèmes psychologiques dus aux mauvaises conditions du camp.
À l’heure où l’État turc attaque les Kurdes de toutes parts cette approche de l’État français est inacceptable. Cela donne l’impression que la France est également complice de ces actions fascistes.
L’État français, qui occupe une place importante dans l’Union Européenne et montre par cette collaboration qu’il agit en dehors des accords sur les droits de l’Homme.
Il ne faut pas oublier que la jeunesse kurde est devenue un bouclier contre le terrorisme de Daesh et a protégé les peuples européens. Ces activistes font partie de ce bouclier.
On sait que l’envoi de ces militants n’est pas une décision humanitaire, mais une volonté de les extrader manu militari vers la Turquie.
Si le rapatriement a lieu, la sécurité de la vie des militants kurdes sera sérieusement menacée, et la responsabilité en incombera immédiatement à l’État français.
La situation des militants kurdes Mehmet et Firaz doit être traitée le plus rapidement possible dans le cadre des accords sur les droits humains et les droits des réfugiés. Au vue de leur situation la démocratie française fait débat.
Malheureusement le cas de Mehmet et Firaz n’est pas une exception comme nous pouvons le constater pour Serhat, demandeur d’asile kurde, lui aussi menacé d’expulsion vers la Turquie où il risque la prison et la torture.
Manifestons notre solidarité avec Mehmet et Firaz le vendredi 1er mars à 13h au 3 Rue Haute Pierre à Metz!
Stop aux expulsions !
Stop à la collaboration avec l’État turc! »