IRAN – Le lundi 29 janvier 2024, les prisonniers Mohammad Hussein Esmaieli, Ali Rajabian, Javad Ajamian et Mohammad Hassan Jafari ont été exécutés dans la prison centrale de Karaj. L’exécution a suscité des inquiétudes quant à la transparence et au respect des procédures régulières.
Selon un rapport reçu par l’ONG kurde pour les droits humains Hengaw, les quatre prisonniers, détenus pour des accusations liées à des infractions liées à la drogue, ont été condamnés à mort par le système judiciaire de la République islamique d’Iran.
Malgré la gravité de la situation, aucune annonce officielle des exécutions n’a été faite dans les médias sanctionnés par le gouvernement, notamment ceux proches du pouvoir judiciaire. Le manque de transparence entourant un événement aussi important soulève des questions sur la responsabilité et l’ouverture du système judiciaire.
L’ONG Hengaw, qui surveille les violations des droits humains dans la région, a exprimé clairement ses inquiétudes concernant l’exécution d’individus pour des infractions liées à la drogue. Les critiques soutiennent que ces mesures extrêmes ne sont pas proportionnées à la nature des crimes commis et portent atteinte au droit à la vie.
L’identité des personnes exécutées et les charges retenues contre elles n’ont pas été rendues publiques avant leur exécution, ce qui ajoute au manque de clarté entourant l’affaire. Pour l’instant, les autorités iraniennes n’ont pas officiellement commenté l’exécution de Mohammad Hussein Esmaieli, Ali Rajabian, Javad Ajamian et Mohammad Hassan Jafari.