Depuis le meurtre brutal de Jina Mahsa Amini en septembre 2022 et qui a provoqué des manifestations populaires dans tout le pays, les mollahs iraniens ont exécutés plus de 1 400 prisonniers politiques et des manifestants pacifiques. Rien qu’en 2023, 829 prisonniers, dont 183 Baloutches et 151 Kurdes, ont été exécutés en Iran.
« L’écrasante majorité de ces exécutions sont politiques. La peine de mort est un mécanisme de destruction massive que le régime iranien utilise contre tous ses opposants », écrit le journaliste iranien Savash Porgham dans son article daté de 27 janvier publié sur le site turc Yeni Arayış.
« L’exécution d’une personne est un crime contre l’humanité, peu importe comment on le considère, c’est un meurtre commis par l’État sous le couvert de la « loi » et de la « religion », c’est une destruction de l’honneur et de la dignité humaine. Le régime iranien est l’un des pays qui prononce et exécute le plus grand nombre de condamnations à mort au monde. L’écrasante majorité de ces exécutions sont politiques. »