TURQUIE / KURDISTAN – L’association des femmes libre (Tevgera Jinên Azad – TJA) organise une conférence de deux jours intitulée « Chaîne du silence : abattre les murs autour des femmes prisonnières politiques » dans la ville kurde de Diyarbakir (Amed).
La conférence a débuté par le discours d’ouverture de Martina Anderson, ancienne membre du Sinn Féin au Parlement européen, et réunit de nombreuses femmes venues du monde entier.
Les expériences des prisonnières politiques seront discutées
Dans une déclaration écrite, TJA a déclaré que la conférence visait à inscrire à l’ordre du jour les violations des droits humains subies par les prisonnières politiques de Turquie et de diverses régions du monde.
Le communiqué déclare que : « Cet événement important vise à partager les expériences, les luttes et la résistance des prisonnières politiques aux niveaux international et local. Il prévoit de discuter des stratégies et méthodes de plaidoyer efficaces dans différents domaines tels que les médias, l’art et le droit. Notre conférence, qui prendra une dimension internationale grâce aux contributions de panélistes des Philippines, de Palestine, de Colombie, du Pays basque, de Catalogne, d’Iran et du Kurdistan du Sud, réunira d’anciens prisonniers politiques, des universitaires, des avocats, des journalistes, des hommes politiques, des militants des droits de l’homme, représentants internationaux, organisations non gouvernementales. Il rassemblera les communautés culturelles et artistiques et offrira un environnement qui permettra d’aborder la question sous tous ses aspects. »