Près de 800 journalistes ont connu la prison cette année et près de 550 y passeront le début de l’année 2024, écrit Reporters sans frontières alors qu’on s’apprête à accueillir la nouvelle année 2024.
RSF rappelle par ailleurs que les journalistes sont soumis à un « cycle d’emprisonnement infernal et normalisation du passage en prison » en Turquie et en Iran, soulignant que « la Turquie et l’Iran figurent parmi les plus grandes prisons de journalistes du monde en 2023. Ces deux régimes utilisent à outrance les détentions – souvent de courte durée et à répétition – comme moyen d’intimidation contre les journalistes. Le régime de Recep Tayyip Erdogan a enfermé près de 50 journalistes dans l’année. Cinq sont toujours derrière les barreaux en cette fin de 2023, dont quatre journalistes kurdes. En Iran, sur l’année 2023, 58 journalistes ont passé plus de 48 heures dans les prisons du régime et 21 d’entre eux s’y trouvent encore, dont cinq femmes. La répression iranienne contre la presse s’est accrue : depuis le début des manifestations après la mort de Mahsa Amini [Jina Amini] le 16 septembre 2022, le régime a construit un véritable labyrinthe de sanctions fait d’arrestations abusives et de procès aux charges fallacieuses. »
Concernant le calvaire des femmes journalistes, RSF déclarent que de nombreuses journalistes femmes ont reçu des peines lourdes notamment en Iran et en Biélorussie.
Rapport de RSF à lire ici: En 2023, 779 journalistes ont connu la prison (et 547 y passent la fin d’année)