IRAN – A un jour de la fin de l’année 2023, les nouvelles d’exécution des prisonniers par le régime iranien se multiplient. On comptabilise au moins 800 exécutions en Iran selon les données compliées par l’ONG kurde Hengaw.
Exécutions quasi quotidiennes
Le régime iranien n’informe pas l’opinion publique de toutes les exécutions de prisonniers. Malgré cela, chaque jour, les ONG et les militants des droits humains signalent des exécutions de prisonniers, dont des Baloutches et des Kurdes.
L’Iran utilise la peine de mort pour effrayer la population
De nombreuses organisations internationales, dont l’ONU dénoncent les exécutions politiques en Iran qui ont pour but d’effrayer la population alors que le pays a été témoin de manifestations anti-régime suite au meurtre de Jina Mahsa Amini en septembre 2022. En janvier 2023, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk déclarait que: «L’utilisation comme arme des procédures criminelles pour punir les personnes qui exercent leurs droits élémentaires, comme ceux qui participent ou organisent les manifestations, confine au meurtre d’État. »
Alors qu’on change d’année dans un peu plus de 24 heures, on constate avec effroi que le régime iranien continue à mater les foules par la terreur, dont les pendaisons des manifestants et des activistes des droits des femmes et des peuples minorisés du Kurdistan, du Sistan et Baloutchistan, du Khuzestan…