SYRIE / ROJAVA – Le commandant en chef des FDS, Mazloum Abdi, dénonce la « politique de famine et d’occupation » de la Turquie, citant les frappes aériennes répétées sur des infrastructures vitales de la région comme des crimes de guerre potentiels.
Ankara insiste sur sa politique agressive malgré les efforts continus des forces dirigées par les Kurdes dans le nord de la Syrie pour ramener la stabilité dans la région, a déclaré dimanche le commandant en chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), Mazloum Abdi sur son compte X (ancien Twitter).
Les commentaires d’Abdi sont intervenus en réaction aux frappes aériennes de représailles de la Turquie sur des infrastructures vitales dans le nord de la Syrie, suite à d’importantes pertes militaires face à la guérilla kurde au Kurdistan irakien.
Le commandant des FDS a exprimé sa consternation, accusant le gouvernement turc de poursuivre une « politique de famine et d’occupation ». Abdi a souligné le ciblage répété d’infrastructures vitales et de moyens de subsistance des civils, qualifiant ces actions de crimes de guerre potentiels.
L’Administration Démocratique Autonome dénonce les actions génocidaires
L’Administration démocratique autonome du nord et de l’est de la Syrie (DAANES) a également publié une déclaration accusant la Turquie d’une série d’actions génocidaires.
« Ce ciblage est une mesure complémentaire à ce que la Turquie a lancé il y a des années contre nos régions dans le but de rétablir la stabilité et de créer le chaos, sans parler de l’étendue du soutien clair de la Turquie aux restes du terrorisme et de son soutien moral à travers ces attaques pour ces groupes à s’organiser et à rassembler leurs forces effondrées, en particulier l’organisation terroriste DAECH », indique le communiqué.
L’administration a souligné que ces attaques faisaient partie d’une stratégie plus large de la Turquie visant à déstabiliser la région, créer le chaos et faire avancer ce que l’administration appelle ses objectifs d’occupation.
L’Administration Démocratique Autonome a appelé à une intervention internationale pour mettre fin à ce qu’elle appelle les attaques injustifiées et pour enquêter sur les crimes de guerre présumés.