TURQUIE / KURDISTAN – À l’occasion du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, les Mères du Samedi réunies dans la province kurde de Diyarbakir (Amed) ont exigé qu’on trouve les assassins des femmes et fillettes disparues en détention ou assassinées par les paramilitaires.
La branche de Diyarbakır de l’Association des Droits de l’Homme (IHD) et les proches des disparus ont organisé la 772e semaine de la manifestation « Que les personnes disparues soient retrouvées et les auteurs jugés » devant le monument du droit à la vie dans le parc Koşuyolu. Des proches des disparus, députée du HEDEP Halide Türkoğlu, le réseau anti-violence de Diyarbakır, des représentants de partis politiques, d’organisations non gouvernementales et des défenseurs des droits ont assisté à l’action.
Au cours de l’action, les militantes ont porté les photos des femmes et hommes kurdes disparus de force en détention ou qui ont été assassinés par des paramilitaires turcs. Comme chaque semaine, de nombreux policiers anti-émeutes et des agents en civil ont encerclé la zone. Cette semaine, à l’occasion du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, les militants ont exigé que l’État trouve les auteurs des disparitions des femmes en détention et celles assassinées par des paramilitaires ou les forces armées turques.