Le Festival du film kurde de New York se déroulera du 20 au 26 octobre au théâtre historique Village East by Angelika, au 181-189 2nd Ave, New York, NY 10003. L’événement d’une semaine présente un éventail de trésors cinématographiques, des performances culturelles et des discussions qui mettent en valeur la riche tapisserie de l’identité kurde.
Le Festival du film kurde de New York revient pour sa septième édition, promettant un voyage captivant au cœur de la culture kurde. L’événement d’une semaine se déroulera du 20 au 26 octobre et présentera un éventail de trésors cinématographiques, de performances culturelles et de discussions mettant en valeur la richesse culturelle kurde.
Le festival, qui aura lieu au théâtre historique Village East by Angelika au 181-189 2nd Ave, New York, NY 10003, projettera 17 films des quatre régions de la patrie kurde et de la diaspora kurde. La sélection comprend des courts et longs métrages, des documentaires et des fictions, qui reflètent tous l’essence de l’identité kurde et les luttes qui l’ont façonnée. Les participants auront l’occasion unique d’interagir avec certains des réalisateurs lors de séances de questions-réponses personnelles.
Le festival présente quatre films réalisés par des femmes, chacun offrant une perspective unique et convaincante sur la culture et l’identité kurdes.
– Mozhgan Kavousi ou Mojgan Kavousi (Kurdistan « iranien »), réalisatrice de Hope (Espoir), est une militante de longue date pour les droits linguistiques, ethniques et des femmes. Connaissance des arts et de la littérature, elle s’est récemment tournée vers le cinéma. Hope reflète son souci de préserver un dialecte kurde.
– Sevinaz Evdike (Rojava, Nord et Est de la Syrie), réalisatrice de « Berbu » (The Wedding Parade ou Le Défilé des Noces), a été co-directrice de la Rojava Film Commune et coordonne désormais le collectif de films de femmes Kezi et a cofondé le Rojava Film Festival. « Berbu » reflète son sentiment de déplacement depuis l’occupation de sa ville natale en 2019. C’est le film de clôture du festival.
– Nevine Gerits (Bruxelles, Belgique), réalisatrice de « The Pasha, My Mother, and I » (Le Pacha, Ma mère et moi), est née d’une mère kurde et d’un père belge. Pendant 15 ans, elle a travaillé à la télévision en tant que recherchiste, rédactrice, journaliste et réalisatrice. Son documentaire sur sa mère et son héritage kurde, The Pacha, est le film de la soirée d’ouverture.
– Manal Masri (Suède), réalisatrice de Touching Freedom, a travaillé pendant 17 ans comme productrice et réalisatrice de fictions théâtrales, cinématographiques et radiophoniques. Elle dirige le département de fiction radiophonique suédoise à Malmö et a travaillé comme directrice du Teater Foratt de Malmö.
L’un des temps forts du festival cette année est la célébration de la musique et de la danse kurdes. Le public peut se délecter de la musique traditionnelle kurde avec des chanteurs invités tels qu’Osman Mirwais de la région du Kurdistan d’Irak et le chanteur pop kurde Navid Zardi d’Iran.
Le festival proposera également un programme pour enfants, permettant aux jeunes participants de se connecter avec leur héritage kurde. De plus, il y aura un atelier qui approfondira l’éthique du cinéma documentaire et une séance de dédicaces mettant en vedette un auteur prolifique kurde américain qui vient de publier un nouveau roman.
Medya News