Début août, la députée germano-kurde, Gökay Akbulut, membre du Parti de gauche (Die Linke), a été arrêté quelques heures à Antalya, en Turquie. Le gouvernement fédéral a dû intervenir au plus haut niveau pour faire libérer Akbulut.
Chaque année, à cause des déclarations ou partages pro-kurdes sur les réseaux sociaux, de nombreux Kurdes d’Europe sont détenus ou inquiétés par les autorités turques quand ils rendent visite aux proches. Ils sont accusés de faire de la propagande terroriste ou d’être membre d’une organisation terroriste. Ils n’ont pas tous la « chance » d’Akbulut pour être libérés immédiatement et deviennent des otages d’une « justice » pervertie par le pourvoir politique en place.