SYRIE / ROJAVA – La souffrance des habitants de la ville d’Al-Hasakah continue, en raison de la rareté de l’eau et où la station d’eau d’Alouk, alimentant la région d’Al-Hasakah, est mise à l’arrêt par les forces turques et leurs mandataires, privant d’eau environ 1,2 million de personnes. L’administration kurde envoie des citernes d’eau de Qamishlo et Raqqa vers Hassaka pour que les habitants de la région aient au moins de l’eau potable.
Plusieurs camps abritant des personnes déplacées et des familles de l’Etat islamique ont été touchés par la mise en arrêt de la station d’eau d’Alok et les riverains se sont tournés vers l’achat d’eau à des réservoirs à des prix élevés s’élevant entre 15 et 20 000 livres syriennes, alors qu’ils se battent contre les chaleurs extrêmes que connaît la ville et du grand besoin des habitants en eau.
Compte tenu de cette situation catastrophique et de la pénurie d’eau persistante, les initiatives populaires de l’administration autonome se poursuivent pour répondre aux besoins des habitants. Elle a envoyé des dizaines de réservoirs d’eau d’Al-Qamishlo et d’Al-Raqqah à Al-Hasakah au cours de la semaine dernière, pour fournir de l’eau aux habitants qui souffrent de la pénurie d’eau en cours et de l’effondrement de la valeur de la livre syrienne. Les autorités kurdes qualifient les forces turques et leurs mandataires de criminels, appelant les puissances internationales et régionales à intervenir et à tenir la station d’Alouk à l’écart du dossier politique et militaire.
Via Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH ou SOHR)
Image via North Press