AccueilKurdistanRojavaLe sommet d'Astana accouche d'une décision hostile aux Kurdes du Rojava

Le sommet d’Astana accouche d’une décision hostile aux Kurdes du Rojava

Le sommet d’Astana réunissant les vice-ministres des Affaires étrangères de Turquie, de Russie, de Syrie et d’Iran s’est achevé par une déclaration hostile à l’administration autonome de la Syrie du Nord et de l’Est / Rojava. D’ailleurs, les attaques turques ciblant le Rojava en parallèle au sommet d’Astana n’ont pas pu être menées sans l’accord de la Russie, l’Iran et le régime syrien lui-même. Autrement, ils auraient quitté la table des « négociations ».

Le 20e cycle de pourparlers sur la Syrie dans la capitale kazakhe Astana s’est achevé. Après le sommet de deux jours des vice-ministres des Affaires étrangères de Turquie, de Russie, de Syrie et d’Iran, une déclaration a été publiée dans laquelle les « puissances garantes » se sont prononcées contre « l’exploitation et le transfert illégaux » du pétrole syrien. Concernant l’Administration autonome du nord et de l’est de la Syrie (AANES), le communiqué indique qu’il condamne les États qui « soutiennent les terroristes, y compris la tentative illégale de gouvernement dans le nord-est de la Syrie ». Les attaques israéliennes contre la Syrie ont également été condamnées. En outre, un soutien a été demandé pour le retour sûr et volontaire des réfugiés en Syrie.

Le Kazakhstan demande la fin du format Astana

Selon les médias, le vice-ministre kazakh des Affaires étrangères Tumysh s’est prononcé en faveur de la dissolution du format Astana. Les objectifs ont été atteints, la Syrie a été réintégrée dans la Ligue arabe et sort peu à peu de son isolement. D’autre part, le négociateur russe Lavrentiev a déclaré qu’on ne peut pas dire que le procès d’Astana est terminé. Si nécessaire, les pourparlers doivent être déplacés vers un autre lieu.

Le Kazakhstan accueille le groupe depuis 2017, qui échange régulièrement sur la situation en Syrie. La Russie et l’Iran comptent parmi les principaux soutiens du président syrien Assad. La principale préoccupation de la Turquie est le démantèlement de l’AANES. L’État turc occupe une vaste zone le long de la frontière dans le nord de la Syrie. Un régime de terreur s’est installé dans ces territoires occupés.

ANF