TURQUIE / KURDISTAN – Les femmes du parti HDP ont débuté leurs activités liées à la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars sous le slogan kurde « Jin, jiyan, azadî » (femme, vie, liberté). A cette occasion, elles ont annoncé qu’elles mèneraient leurs activités également dans les régions frappées par le séisme du 6 février où les enfants et les femmes souffrent le plus.
Le Conseil des femmes du HDP a lancé le programme d’activités liées à la Journée internationale de la femme du 8 mars avec une action à Istanbul devant la jetée de Beşiktaş à Kadıköy. « Nous ne sommes pas seules, nous sommes ensemble ! » ont déclaré les femmes en scandant le slogan « Jin jiyan azadi » et en lançant le programme d’activités du 8 mars.
Les membres du Conseil des femmes du Parti démocratique du peuple (HDP) portaient une banderole sur laquelle on pouvait lire « Nous sommes ensemble » et les noms des villes où le tremblement de terre s’est produit avec des photographies reflétant la destruction.
Esengül Demir, co-porte-parole du Congrès démocratique des peuples (HDK), Ayşe Acar Başaran, porte-parole de l’Assemblée des femmes du HDP, Saliha Aydeniz, co-présidente du Parti des régions démocratiques (DBP), Çiğdem Kılıçgün Uçar, co-porte-parole du Parti de la gauche verte, membres du Conseil des mères de la paix et de nombreuses femmes ont assisté à l’action d’Istanbul.
La porte-parole du Conseil des femmes du HDP, Ayşe Acar Başaran, a déclaré : « Nous ne sommes pas seules. Nous nous lèverons avec nos propres forces et nous serons dans la rue le 8 mars avec notre organisation. Toute la société a été affectée par ce processus. Mais, comme toujours, nous avons vu que les femmes, les enfants et les autres groupes défavorisés étaient les plus touchés par cette crise. Tout en essayant de se dresser contre cette catastrophe, d’une part, les femmes ont lutté pour survivre en tirant leurs proches des décombres. D’autre part D’autre part, elles ont connu de grandes difficultés car le gouvernement n’a pas pu résoudre le problème du logement, de l’hygiène, de l’eau, du chauffage et de la nourriture. »
Başaran a souligné qu’elles iront dans la région du tremblement de terre pour y être solidaires avec les femmes le 8 mars, et a ajouté : « Nous avons tenu la main de nos amies, d’Adıyaman à Maraş, d’Antep à Hatay et de là à Malatya, et dit qu’elles ne sont pas seules. Nous réitérons que nous ne laisserons personne à la merci de ce gouvernement. Personne ne devrait perdre espoir. Nous serons sur le terrain avec notre organisation la plus solide. La lutte commune des femmes mettra fin à cet ordre pourri. Les femmes seront en première ligne pour s’assurer que les responsables seront arrêtés. »
ANF