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Amnesty International reçoit un activiste kurde au sujet de l’utilisation d’armes chimiques turques

Xoşnav Ata, qui manifeste depuis des mois devant l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) à La Haye contre l’utilisation d’armes chimiques turques visant les combattants kurdes, a rencontré des responsables d’Amnesty International en Suisse.

 

Xoşnav Ata, qui mène son action devant l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) à La Haye depuis que ses deux nièces (Gülperin Ata (Binevş Agal) et Mihriban Ata) combattantes du PKK ont été tuées avec des armes chimiques turques dans deux attaques distinctes, est venu en Suisse et a tenu une série de réunions au sein des Nations Unies.

 

Ata a également rencontré des responsables d’Amnesty International. Au cours de la réunion, Ata était accompagné d’Asmin Engin, membre de la commission des relations extérieures du Centre Démocratique Kurde en Suisse (CDK-S), et de l’ancien coprésident du syndicat KESK, Lami Özgen.

Ata : l’État turc commet des crimes de guerre

Xoşnav Ata a rencontré Anita Streule au bureau bernois d’Amnesty International. Il a dit à Streule que l’État turc devrait enquêter sur l’utilisation d’armes chimiques et a ajouté : « Deux de mes nièces sont tombés en martyres, tuées par l’arme chimique utilisée par l’État turc. L’État turc commet des crimes de guerre et des violations des droits de l’homme depuis 50 ans. Je pense que les organisations des droits de l’homme devraient jouer leur rôle à cet égard. Malheureusement, ces institutions n’ont pas rempli leurs devoirs et responsabilités jusqu’à aujourd’hui. »

Streule : Nous suivons de près l’actualité des allégations d’armes chimiques

La délégation a demandé à Amnesty International de travailler conjointement pour empêcher l’utilisation d’armes chimiques et a présenté un dossier contenant des documents et des conclusions sur l’utilisation d’armes chimiques. La responsable d’Amnesty International, Anita Streule, a déclaré qu’elle suivrait les demandes de la délégation et que le dossier reçu serait envoyé à son siège. Streule a déclaré : « Nous suivons de près les nouvelles de l’utilisation d’armes chimiques. Nous transmettrons le dossier que vous nous avez remis aux endroits nécessaires et nous ferons un suivi. »

ANF