En 10 jours, les mollahs iraniens ont exécuté au moins 7 civils kurdes, dont Mohammad Mehdi Karami, 22 ans, et Seyed Mohammad Hosseini, 39 ans, condamnés à mort suite aux protestations anti-régime déclenchées par le meurtre de Jina Mahsa Amini à Téhéran le 16 septembre dernier. Au total, des milliers de manifestants, dont des enfants de moins de 18 ans, sont poursuivis par le régime iranien pour « guerre contre Dieu » ou « corruption sur terre » et une bonne parti risque la peine capitale. Pour le moment, la communauté internationale observe les mollahs, et émet de protestations timides, comme on peut le voir dans le récent communiqué de l’ONU…
ONU: L’Iran utilise la peine de mort pour effrayer la population
«L’utilisation comme arme des procédures criminelles pour punir les personnes qui exercent leurs droits élémentaires, comme ceux qui participent ou organisent les manifestations, confine au meurtre d’État», a déclaré mardi le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk.
Selon les militants des droits humains, plusieurs autres exécutions de manifestants sont imminentes: Farzad Tahazadeh et Farhad Tahazadeh, deux frères kurdes, Mohammad Boroughani, 19 ans, Mohammad Ghobadlou, 22 ans.