PARIS – La manifestation kurde d’aujourd’hui n’était pas protégée par les forces de l’ordre, probablement pour permettre l’arrivée des fascistes turcs et le chaos qui s’en est suivi. Une pierre, deux coups: on fait des victimes des coupables et tandis que l’attentat terroriste d’hier visant les militants kurdes est occulté par les autorités françaises et les médias – qui insistent sur le fait que l’assaillant aurait dit qu’il est « raciste » !
Les ennemis des Kurdes viennent de marquer un point, mais la partie est loin d’être finie. La diaspora kurde est mobilisée jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur le massacre d’hier de la rue d’Enghien, et celui de 9 janvier 2013 lors duquel 3 femmes kurdes ont été exécutées par un agent turc près de la gare du Nord, toujours à Paris.