AccueilMondeÉtats-UnisMassacres en Iran: Les USA frappent le portefeuille des responsables iraniens

Massacres en Iran: Les USA frappent le portefeuille des responsables iraniens

Le département du Trésor des États-Unis a gelé les avoirs des responsables iraniens liés à la répression des manifestations anti-régime provoquées par le meurtre de Jina Mahsa Amini, une jeune femme kurde tuée par la police des mœurs à Téhéran le 16 septembre.

Hier, le Bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Département du Trésor américain a désigné trois responsables de la sécurité iraniens pour la répression continue du régime iranien contre les manifestations en cours dans tout le pays, y compris plus récemment dans les régions kurdes. Le régime iranien a intensifié ses actions agressives contre le peuple iranien dans le cadre de sa répression continue des manifestations pacifiques contre un régime qui nie les droits humains et les libertés fondamentales à son peuple, en particulier aux femmes et aux filles.

« Le régime iranien aurait pris pour cible et abattu ses propres enfants, qui sont descendus dans la rue pour exiger un avenir meilleur », a déclaré le sous-secrétaire au Trésor chargé du terrorisme et du renseignement financier, Brian E. Nelson. « Les exactions commises en Iran contre les manifestants, y compris plus récemment à Mahabad, doivent cesser. »

L’action d’hier est prise conformément au décret exécutif (EO) 13553, qui autorise des sanctions à l’encontre des personnes ayant commis de graves atteintes aux droits humains impliquant l’Iran. Le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) et les Forces de maintien de l’ordre de la République islamique d’Iran (LEF) ont tous deux été désignés en vertu de l’EO 13553 en 2011 pour être responsables ou complices de graves violations des droits humains en Iran depuis l’élection présidentielle contestée de juin 2009. élection. Le CGRI et le LEF auraient tous deux étouffé la liberté d’expression en Iran par un recours excessif à la force, des exécutions extrajudiciaires, la torture, le refus de soins médicaux et des disparitions forcées de manifestants non armés, y compris des enfants. Les personnes sanctionnées hier ont agi ou prétendu agir pour ou au nom de ces entités précédemment désignées.

L’intégralité du communiqué de presse du département du Trésor des États-Unis à lire ici: Treasury Sanctions Iranian Officials Connected to the Continued Protest Crackdown