TURQUIE – Le 22 octobre dernier, lors de l’assemblée générale du barreau d’Izmir, l’avocate kurde Aryen Turan avait scandé « Jin, jiyan, azadî » en hommage à Jina Mahsa Amini et Deniz Poyraz, deux femmes assassinées par les régimes dictatoriaux turc et iranien. Elle avait également appelé à l’ouverture d’une enquête sur l’utilisation d’armes chimiques turques contre la guérilla kurde au Kurdistan du Sud. Elle a été placée en garde à vue.
L’avocate Aryen Turan, membre de l’Association des avocats pour la liberté (ÖHD), a été placée en garde à vue pour un discours qu’elle a prononcé au nom de son association lors de l’Assemblée générale ordinaire de l’Association du barreau d’Izmir, le 22 octobre.
Dans son discours, elle a exigé une enquête sur l’utilisation d’armes chimiques et la libération des prisonniers malades, et scandé le slogan « Jin jiyan azadi » (femme, vie, liberté) en hommage à Jina Mahsa Amini et Deniz Poyraz.
Le bureau du procureur général d’Izmir a ouvert une enquête contre Turan, qui a été victime d’une attaque raciste après son discours.
ANF