IRAN. ROJHILAT. Après six jours de protestations, malgré la répression sanglante des forces du régime iranien, les civils kurdes ont chassé le régime de la ville de Shino (Oshnavieh) la nuit dernière. Ils appellent au retour des peshmergas pour la défense de la ville.
Les protestations ont évolué vers une résurrection contre le régime colonialiste iranien.
Les rues libérées d’Oshnavieh sont remplies de monde. Les forces gouvernementales ont perdu le contrôle de la ville. La foule crie « Vive brave Shno! »
En une semaine, moins 50 manifestants, dont des enfants et des femmes, kurdes tués lors des protestions qui ont suivi le meurtre de Mahsa Amini.
Les Kurdes s’attaquent aux symboles du régime iranien
Dans plusieurs villes kurdes, les manifestants détruisent symboles du régime iranien et brûlent les portraits de Qassem Soleimani, le général sanguinaire iranien tué par les États-Unis.
La loi martiale décrétée dans les provinces kurdes
Depuis hier, la loi martiale a été déclarée dans la ville kurde de Ghouchan. Dès 17 heures, la circulation dans la ville est interdite et les commerces doivent fermer (les écoles sont fermées depuis une semaine). La loi martiale est de facto en vigueur dans tout le Kurdistan d’Iran où les forces armées iraniennes et les paramilitaires sèment la terreur pour mettre fin à la nouvelle résurrection kurde déclenchée par le meurtre barbare de Jina Mahsa Amini la semaine dernière par la police des moeurs à Téhéran.
Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.
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