Il ne suffit plus d’arrêter, tuer, blesser des civils, dont des enfants, les mollahs iraniens interdisent également aux manifestants blessés par les forces du régime d’utiliser leurs cartes d’assurance pour être soignés. Ils ont envoyé une circulaire aux hôpitaux et centres de soins leur interdisant l’utilisation des services d’assurance pour les manifestants blessés.
Le ministère de l’Intérieur, en coordination avec le ministère de la Santé, a publié une circulaire à tous les centres médicaux et hôpitaux du pays, interdisant l’utilisation des services d’assurance pour les personnes blessées lors des manifestations, obligeant les blessés à payer de leurs poches les soins.
Plusieurs hôpitaux, notamment ceux des provinces kurdes refusent d’accepter la carte d’assurance des blessés.
Malgré les crimes de guerre commis par les forces de sécurité et des paramilitaires dans les villes kurdes, les protestations ne s’affaiblissent pas. Ce soir, de nouvelles manifestations sont signalées, notamment au Rojhilat (Kurdistan d’Est sous occupation iranienne).
Les protestations Mahsa Amini* ont débuté d’abord dans les provinces kurdes d’Iran, se propageant rapidement dans d’autres régions du pays.
Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été arrêtée le 13 septembre à Téhéran par la police des mœurs pour « port de vêtements inappropriés ». Elle est décède le 16 septembre 2022 de suite de torture et de coups reçus à la tête. Alors que le régime iranien prétende qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.
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