IRAN / ROJHILAT – Alors que les protestations parties des provinces kurdes d’Iran se sont propagées dans tout le pays suite au meurtre de Jina Masha Amini, une jeune Kurde de 22 ans, par la police des mœurs, le régime sanguinaire iranien redouble de violence envers les manifestants kurdes. En quatre jours de manifestations, les forces iraniennes ont tué au moins 6 manifestants et blessé 450 autres, en plus de l’arrestation de 500 civils dans les provinces kurdes.
Farjad Darvishi, Mohsen Mohammadi, Fereydoun Mahmoudi, Reza Lotfi, Zakariya Khiyal et Foad Ghadimi ont été tués par les forces anti-émeute depuis le début des populaires contre le meurtre de Mehsa Amini.
« Şehîd namirin » (les martyrs ne meurent pas)
Il y a quelques heures, le corps d’un manifestant Farjad Darwishi, tué la nuit dernière par les forces contre-insurrectionnelles à Urmia, a été enterré en présence de centaines de Kurdes dans le village Balu, dans la province d’Urmiyê. Malgré la forte présence des forces de sécurité, les gens ont scandé « mort au dictateur » et « le martyr ne meurt pas » (Şehîd namirin).
Même dans leur violence, les mollahs iraniens font la différence entre les Kurdes et les Perses: ils massacrent les premiers avec des tirs de balles, tandis que les seconds sont attaqués avec des canons à eau ou du gaz lacrymogène… Mais cette fois, il semble que tous les ethnies d’Iran et les femmes sont décidées à mettre fin à leur règne terroriste vieux de plus de 40 ans.
Mahsa (Jina) Amini était une jeune Kurde de 22 ans. Elle a été tuée par la police des mœurs à Téhéran car « mal voilée». Alors que le régime iranien prétendait qu’elle était morte à cause des problèmes de santé antérieurs, un scanner du crâne de Jina Amini montre une fracture osseuse, une hémorragie et un œdème cérébral.