La résistance héroïque des Kurdes face aux terroristes de DAECH à Kobanê est portée au cinéma à travers le film « Kobanê » réalisé par la Commune du Film du Rojava sous la direction de la réalisatrice Ozlem Yaşar.
Le film Kobanê raconte l’histoire de la résistance des habitants de la ville, qui ont finalement vaincu l’État islamique qui pensait pouvoir conquérir facilement cette ville importante et stratégique à la frontière avec la Turquie.
Cette semaine, la Commune du Film du Rojava, le producteur du film réalisé par Ozlem Yaşar, a publié l’affiche officielle du film.
Le film
En 2014, l’Etat islamique (DAECH / ISIS) était au sommet de sa force et contrôlait la moitié de la Syrie et de l’Irak. Il avançait vers la ville de Kobanê.
Le film, d’Ozlem Yaşar, suit Zehra, qui a 32 ans, fait partie des forces féminines kurdes (YPJ) là-bas. Avec ses camarades, elles combattent l’Etat islamique de toutes leurs forces dans les zones rurales autour de la ville, mais l’Etat islamique continue d’avancer avec ses forces brutales.
Alors que la guerre atteint le centre-ville, Dijwar, le commandant en charge des forces à Kobanê, prend peur et s’enfuit. Zehra, qui avait déjà perdu beaucoup de ses camarades, se voit contrainte de devenir commandante en chef et mène la résistance dans la ville assiégée de Kobanê.
L’avancée de l’Etat islamique est ralentie par l’arrivée de Gelhat, un guérillero expérimenté, et de ses camarades habitués à la guerre urbaine. Mais cela ne dure qu’un temps : DAECH, plus fort en nombre et en armes, les assiège.
Épuisés, perdant du territoire, devenant moins nombreux et sur le point de manquer de munitions, les combattants kurdes élaborent un plan pour reprendre la ville. Pourtant, le plan s’effondre lorsque l’Etat islamique leur lance férocement une attaque écrasante de tous les côtés.
Gelhat et bien d’autres tombent en martyrs, mais Zehra et ces compagnons résistent de toutes leurs forces. Alors que les membres de l’Etat islamique perdent courage et commencent à se disperser, Zehra mène l’attaque qui brise le siège. La libération de la ville commence.
C’est une histoire de foi, de résistance, d’héroïsme, de sacrifice, d’amour, de camaraderie, d’espoir, de trahison, d’immoralité, de peur et de perte avec l’intensité de la guerre et de la révolution : « Plus rien ne sera comme avant » .
ANF