Emprisonnement et persécution des défenseurs des droits humains, des journalistes, des opposants politiques et des militants kurdes… la Turquie a enregistré ses dernières années un recul net dans le domaine des droits fondamentaux dignes d’un État de droit alors que le pays est toujours officiellement candidat à l’entrée dans l’Union Européenne.
Importance d’une coopération étroite entre l’UE et la Turquie en matière de politique étrangère et de sécurité
Saluant la volonté de la Turquie d’agir en tant que médiateur dans la guerre russe contre l’Ukraine, les députés soulignent l’importance vitale d’une bonne coopération UE-Turquie en matière de politique étrangère et de sécurité en ces temps difficiles et remercient le pays pour son alignement ferme sur l’OTAN et l’UE.
En résumé, le Parlement européen « ne peut justifier à ce stade de modifier sa position concernant la suspension formelle des négociations d’adhésion avec la Turquie, qui sont effectivement au point mort depuis 2018. En défiant ouvertement les arrêts contraignants de la Cour européenne des droits de l’homme Droits concernant le cas d’Osman Kavala et d’autres, le gouvernement turc actuel a délibérément démoli toute aspiration à rouvrir le processus d’adhésion à l’UE en ce moment. »
Objections turques aux candidatures de la Suède et de la Finlande à l’OTAN
Les députés appellent le gouvernement turc à traiter de bonne foi les demandes d’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN, à s’engager de manière constructive dans les efforts visant à résoudre les éventuels problèmes en suspens et à s’abstenir d’exercer toute pression indue dans ce processus. Dans les graves circonstances actuelles, il est important que tous les alliés de l’OTAN agissent avec prévoyance et ratifient rapidement les protocoles d’adhésion des deux pays, soulignent-ils.