SYRIE / ROJAVA – Les enseignants du kurde déclarent que le Rojava vit une étape historique dans le contexte de la renaissance de la langue maternelle. Ils ont expliqué que cela affectera d’autres parties du Kurdistan dans les années à venir.
Le 21 février de chaque année marque la Journée internationale de la langue maternelle, selon l’UNESCO, qui l’a officiellement approuvée en 1999.
Le peuple kurde est soumis à des processus d’assimilation, d’extermination physique et culturelle et de privation des droits les plus élémentaires. Il est interdit d’apprendre la langue kurde au Kurdistan d’Est, et la peine de mort est prononcée contre quiconque participe à des activités en langue kurde alors que parler la langue kurde en Turquie est considéré comme un crime où des milliers de Kurdes ont été emprisonnées ces dernières années sous l’inculpation d’avoir écouté des chansons kurdes ou de parler la langue kurde.
De plus, l’Etat d’occupation turc et ses mercenaires pratiquent un génocide contre la présence kurde dans les zones qu’il occupe au Rojava (Afrin, Girê Spî et Serêkaniyê), et la langue kurde y est interdite.
À ce sujet, l’agence ANHA a rencontré Nashtman Haji Murad, et Darwish Alo, deux enseignants kurdes de l’Académie Shehid Vian Amara, qui ont parlé de l’importance de la langue maternelle à l’occasion de la journée internationale de la langue maternelle.
Les deux enseignants ont déclaré que le peuple kurde a réussi à préserver son existence grâce à sa langue.
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