AccueilKurdistanRojavaLe Rojava est la seule solution à la crise syrienne

Le Rojava est la seule solution à la crise syrienne

SYRIE / ROJAVA – Le porte-parole du département des relations extérieures de l’administration de la Syrie du N-E / Rojava (AANES), Kamal Akaf, a expliqué que les puissances présentes en Syrie ne souhaitent pas résoudre le conflit syrien et voient le projet d’AANES comme une menace pour leurs intérêts. Il a ajouté que « S’il y a une solution à la crise syrienne, c’est AANES. »
 

Efforts diplomatiques pour assurer la reconnaissance officielle de l’AANES sans interruption, dans lesquels l’AANES a intensifié ses relations régionales et internationales suite à la décision du Parlement basque.

Les attaques de l’Etat islamique/Daech à Hasakah et les attaques de l’État turc dans le nord et l’est de la Syrie ont une fois de plus montré que la solution à la crise syrienne est de reconnaître l’AANES.

Kamal Akaf a noté que la reconnaissance formelle de l’AANES aurait un impact positif sur l’ensemble de la Syrie. Cependant, les forces en présence ne veulent pas résoudre la crise syrienne et continuent donc de faire campagne pour déformer l’AANES.

Il a averti Kamal Akaf de l’attaque post-EI/Daech à Hasakah et a déclaré : « Si l’EI avait pu atteindre ses objectifs à Hasakah, tout le monde serait confronté à ce danger. »

L’ANHA a interviewé Kamal Akaf, porte-parole du Département des relations extérieures de l’Administration autonome de la Syrie du Nord et de l’Est.

Pourquoi les puissances internationales ne reconnaissent-elles pas l’AANES ?

Depuis le premier jour de la crise syrienne, il n’y a sur le terrain que le projet est représenté par AANES, en raison de l’aggravation de la crise syrienne et de la présence d’un grand nombre de forces locales et internationales sur les lieux, de nombreux problèmes sont apparus, turc les forces de l’État et d’autres sont la principale raison de l’approfondissement de la crise syrienne, il y a un autre problème est le système juridique international, la décision est en cours de discussion avec les pays occidentaux, tous disent que les principes d’AANES sont basés sur la démocratie et le pluralisme qui peuvent donner la chance à un nouvel espoir, mais sa reconnaissance est liée à la résolution de la crise syrienne. C’est-à-dire qu’il est difficile de reconnaître officiellement ce projet de résolution en raison du système de droit international tant que la crise syrienne n’est pas résolue.

L’objectif principal est de recevoir la reconnaissance de l’AANES. Ainsi, nous luttons pour développer la solution démocratique de la crise syrienne et l’établissement de l’AANES sur ces bases.

 

Quel impact la reconnaissance de l’AANES aura-t-elle sur les forces en Syrie et leur localisation ?

 

Les forces sur place ne veulent pas que la crise syrienne soit résolue. Si tout le monde considère ce projet comme une solution à la crise syrienne, il aura un impact positif direct sur l’unité et la sécurité de la Syrie. Elle assure également la promotion de l’égalité et de la démocratie. Parce que les puissances actuelles ne veulent pas que ces développements aient lieu, elles voient l’AANES comme une menace pour leurs intérêts et comme un stratagème merdique contre elles. Bien que l’AANES ait exprimé son souhait que la Syrie reste unie et s’est montrée ouverte au dialogue avec toutes ses composantes, elle est perçue comme une force « séparatiste ». Bref, la reconnaissance de l’AANES aura un impact positif sur tout le monde, mais les forces en présence ne le veulent pas.

 

Comment les forces internationales ont-elles réagi après l’attaque de l’Etat islamique à Hasakah et les récentes attaques de l’Etat turc ?

 

Hasakah et les attaques turques contre Derik, Makhmur [au Kurdistan d’Irak] et Shengal [région yézidie de Sinja] font partie du même schéma, le but de relancer l’Etat islamique dans la région en faveur d’intérêts politiques en particulier, l’Etat turc. D’autre part, les Turcs ont cherché à compléter ce que l’Etat islamique ne pouvait pas faire à Hasakah. Tout le monde a des preuves tangibles que la Turquie cherche à intensifier le terrorisme dans la région, c’était évident lors des récentes attaques contre la prison de Geweran qui étaient prévues dans les zones occupées par la Turquie.

Les attaques peuvent-elles être prévenues si AANES est reconnu ?

Après l’échec du plan de DAECH à Hasakah, nous avons envoyé des messages diplomatiques afin de soutenir l’administration autonome dans tous les domaines politique, économique, logistique et militaire. Si ce soutien n’est pas fourni, la menace de DAECH augmentera. Reconnaître et soutenir l’administration autonome aura non seulement un effet positif sur la lutte contre l’Etat islamique, mais créera également la confiance et la paix dans la région.

Lorsque tout le monde a fui l’EI et a voulu y mettre fin, un soutien a été fourni aux Forces démocratiques syriennes et l’EI a pris fin militairement. Mais ce soutien n’a pas été suffisamment soutenu, et l’incident de Hasakah est le résultat de cette affaire. Reconnaître l’administration autonome est une nécessité fondamentale pour mettre fin au terrorisme dans la région, à la démocratie et à la paix dans toute la Syrie.

Quels travaux faites-vous pour être reconnu par l’Administration Autonome ? Et à quel niveau continuez-vous ?

La reconnaissance de l’administration autonome est la base de nos plans pour 2022. Lors de son assemblée générale, l’administration autonome du nord et de l’est de la Syrie a décidé d’engager des procédures politiques au niveau diplomatique et une reconnaissance officielle. Je le répète encore une fois, si l’Administration autonome n’est pas reconnue, toute la Syrie sera confrontée à des dangers. D’un côté, il y a l’État turc occupant, qui soutient les mercenaires, soutient DAECH et change la démographie de la région, et de l’autre, il y a les forces qui profitent de la poursuite de la crise syrienne. Malgré tout cela, l’avenir de la Syrie reste sombre. Si nous allons parler d’un espoir de solution à la crise syrienne, c’est dans la reconnaissance de l’Administration autonome.