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En 2021, 522 Syriens et Kurdes du Rojava ont été tués par des gendarmes turcs

SYRIE / ROJAVA. Un jeune Syrien est mort une semaine après avoir été blessé par des gardes turcs près du village de Banukia, à Girkê Legê, alors qu’il faisait paître du bétail.
 
Le jeune berger a succombé aux blessures qu’il a subies le 29 décembre, après avoir été pris pour cible par la gendarmerie turque près du village de Banukia dans le district de Ma’bada (Girkê Legê), alors qu’il faisait paître du bétail à proximité du village. Il était hospitalisé à Qamishlo.
 
En 2021, 522 Syriens et Kurdes du Rojava tués par les gardes turcs
 
En 2021, 522 Syriens et Kurdes, dont 99 enfants de moins de 18 ans et 67 femmes, ont été tués par des soldats turcs. Pendant la même période, 1254 réfugiés qui tentaient de franchir la frontière turco-syrienne ou des paysans, bergers ou habitants des zones frontalières de Syrie / Rojava ont été blessés ou torturés par les soldats turcs.
 
Les soldats turcs s’en prennent régulièrement aux réfugiés syriens qui tentent de traverser la frontière depuis la Syrie pour échapper à la guerre dans leur pays. La Turquie a également construit un mur tampon le long de sa frontière de 911 km pour empêcher l’entrée de réfugiés, ce qui a provoqué de nombreux décès et de blessures de civils.
 
Les Syriens sont convaincus que la Turquie les a laissés tomber, à tous les niveaux. Non seulement militaire, ou politique, mais aussi sur le plan humain…. La Turquie est partie en guerre dans leur pays, la Syrie. Elle a également ouvert les frontières pour le passage d’armes et de combattants et elle soutient toujours des dizaines de groupes armés qui se battent entre eux dans des zones qui sont censées être en sécurité. Elle est également bénéficiaire de l’aide internationale et des fonds de l’Union européenne et des États-Unis destinés aux réfugiés syriens. Mais rien n’arrive jusqu’à aux, comme l’affirment les déplacés.
 
Il y a également des milliers de personnes déplacées, dont la plupart ont été contraintes de quitter leurs maisons et de fuir leurs villes sur la base d’accords conclus entre la Turquie, la Russie et l’Iran. Aujourd’hui, ils sont sans foyer, ni avenir et l’espoir des jours meilleurs pour eux et leurs enfants s’évanouit jour après jour. Ils ont le choix de se transformer en mercenaires, envoyés par la Turquie en Libye ou en Azerbaïdjan, ou de mourir de faim.
 
Via le Centre de documentation sur les violations dans le nord de la Syrie (VDS-NSY)