Il y a presqu’un siècle, le sanguinaire Ataturk, vu de l’Occident comme le fondateur de la Turquie « moderne », a mis officiellement fin à l’existence des Kurdes en les faisant passer pour des « Turcs des montagnes », en interdisant leur langue, en commettant des massacres à Zilan, dans la région kurde-alévie de Dersim, et changeant les noms de leurs localités, etc.
Un siècle après ces génocides ethnique, linguistique, culturelle, des millions de Kurdes/Alévis du Bakur (Kurdistan du nord sous l’occupation turque) ont été assimilés. Mais des millions d’autres continuent à lutter pour leurs droits élémentaires sensés être protégés par les lois internationales dont la Turquie est signataire …
En plus des Kurdes, les Arméniens, les Grecs et les Juifs, autres minorités non turques/sunnites de la Turquie, ont été massacrées et ou chassées du pays au fil des années. Charles Motais revient sur le triste destin des minorités dans une Turquie nationale/islamiste à travers son article intitulé « La Turquie et ses minorités »
« En 1923, la Turquie reconnait officiellement trois minorités : les Arméniens, les Grecs et les Juifs. Les Kurdes, représentant pratiquement un quart de la population, sont déchus de leur droits politiques et sociaux provoquant le début d’une crise sociale sans fin. »
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