PARIS – Hier soir, le Paris Saint-Germain (PSG) jouait contre l’équipe turque Istanbul – Basaksehir. Mais le match a été suspendu quand un joueur de l’équipe turque s’est dit être victime d’une insulte raciste de la part du quatrième arbitre. Les joueurs de l’équipe française se sont montrés solidaires du joueur turc et ont refusé de continuer le match qui reprendra ce soir finalement.
Dès le début de l’incident, le hastagh #NoToRasicm est devenu populaire sur Twitter pour dénoncer l’acte raciste de l’arbitre en question, et de nombreux Turcs de s’engouffrer dans la brèche pour dénoncer le racisme français…
Voyant l’élan anti-raciste des Turcs, les Kurdes victimes de racisme étatique turc se sont mis à pleurer (sarcasme) car ils étaient sûrs que plus jamais ils ne seraient pourchassés par l’État turc et ses sbires car Kurdes, qu’ils ne seraient plus tués pour avoir parlé en kurde (comme Şirin Tosun), qu’ils ne seraient plus jetés en prison pour avoir demandé leurs droits élémentaires (comme Selahattin Demirtas) ou chanté dans leur langue maternelle (comme Nudem Durak ou Ahmet Kaya qui a fui le pays pour éviter la prison et les menaces de mort), que leurs équipes de football ne seraient plus attaquées par des supporters des équipes turques (comme Amedspor et le footballeur Deniz Naki) et qu’ils vivraient libres sur leurs terres que la Turquie cessera d’occuper…
On allait continuer notre longue liste d’horreurs que les Kurdes de Turquie ne subiraient plus mais on s’est souvenu soudainement que pour une bonne partie de la population turque, les Kurdes n’étaient pas vus comme étant des humains ou dignes d’avoir du respect. Cruelle réalité qu’aucune campagne de tweets ne peut cacher.
Sinon, en Turquie, Negro est une marque de biscuits …