SYRIE / ROJAVA – Les femmes déplacées d’Afrin demandent aux organisations internationales et aux ONG de défense des droits humains d’agir face aux crimes de guerre commis contre les femmes emprisonnées dans le canton kurde d’Afrin par l’occupation turque et ses mercenaires.
Les femmes déplacées d’Afrin dans le district d’Al-Shahba ont lancé un appel aux organisations internationales et aux ONG de défense des droits humains pour qu’elles interviennent rapidement afin de tenir l’occupation turque et ses mercenaires islamistes responsables des crimes commis contre les femmes dans les centres de détention.
Le 28 mai, des affrontements entre groupes de mercenaires à Afrin ont permis de découvrir que de nombreuses femmes et adolescentes détenues dans les prisons des mercenaires d’Al-Hamzat sont soumises à la torture et aux violences sexuelles.
Plusieurs femmes d’Afrin réfugiées à Shahba ont dénoncé les crimes de guerre, dont des viols et la torture, des femmes détenues par les mercenaires de la Turquie à Afrin, et ont demandé que l’occupation turque et ses mercenaires soient tenus responsables.
Jinifan Ahmed a indiqué que les habitants qui vivent à Afrin sont soumis à divers types d’oppression et de persécution.
« Nous souffrons beaucoup de toute violence contre les femmes dans le canton d’Afrin par l’occupation turque et ses mercenaires, surtout après qu’il a été révélé qu’il y avait des personnes kidnappées dans les détentions de mercenaires », a-t-elle ajouté.
« Le canton d’Afrin était la zone la plus sûre de Syrie, et nous avons ouvert nos bras à toutes les femmes syriennes, mais l’occupation turque n’a pas accepté cette idée, elle a pratiqué la violence contre toutes les femmes », a déclaré Ahmed.
Elle a confirmé que les femmes du district d’Al-Shahba résisteraient jusqu’au bout et se tiendraient aux côtés des femmes d’Afrin de toutes leurs forces.
A son tour, Zeinab Mustafa a déclaré : « En tant que femmes d’Afrin, nous n’acceptons pas la violence que l’occupation turque exerce contre nous, et nous condamnons ces violations ».
Dans le même contexte, Nadia a condamné le silence international concernant le meurtre, la torture et le viol des femmes d’Afrin par l’État occupant turc et ses mercenaires, en particulier, dans les centres de détention du groupe Al-Hamzat, et elle a demandé que l’occupation turque et ses mercenaires soient tenus responsables pour ces crimes.