ROJAVA – KOBANÊ – « Le gouvernement syrien devrait libérer le territoire occupé par la Turquie avant de lancer des menaces contre les régions libérées du nord et de l’est de la Syrie », a déclaré Azad Oso, le chef de la branche du parti politique « La Future Syrie » dans région d’Euphrate.
En réponse aux déclarations du ministre syrien de la Défense, Ali Abdullah Ayoub, dans lesquelles il menaçait les régions du nord et de l’est de la Syrie, Azad Oso a déclaré que le gouvernement syrien devrait libérer les zones occupées par La Turquie, qui s’étend entre les villes d’Azaz, d’Al-Bab, de Jarablus et d’Afrin.
Le ministre syrien a déclaré qu’ils prendraient les zones du nord et de l’est de la Syrie libérées par les Forces démocratiques syriennes (FDS), soit « par la force, soit par des rapprochements », au cours d’une conférence de presse conjointe avec les chefs d’état-major de l’armée irakienne et iraniennes le 18 mars.
« Nous voulons que le dialogue syro-syrien ouvre la voie à un règlement pacifique de la crise. Le gouvernement syrien devrait modifier la constitution pour y inclure les droits de toutes les composantes et le spectre de la société syrienne dans tous les domaines de la vie », a déclaré Azad Oso.
Oso a expliqué que les régions du nord et de l’est de la Syrie étaient dans un état de sécurité et de stabilité et que leurs habitants étaient capables de se gérer eux-mêmes.
« Le gouvernement syrien doit renoncer à son idéologie autoritaire et raciste et accepter l’autre pour que tous puissent prendre part à la gestion de leurs affaires et se représenter eux-mêmes et leur volonté. »
« Les FDS ont réussi à vaincre les mercenaires de l’Etat islamique dans le nord et l’est de la Syrie et ont œuvré pour protéger la zone où se trouve une grande richesse contre le pillage et le sabotage. Ces biens seront destinés à tous les Syriens, pas seulement aux Kurdes », a déclaré Azad Oso.
Le bureau de la défense au sein de l’administration autonome démocratique a confirmé qu’il était résolu à trouver une solution politique pacifique à la crise syrienne, expliquant qu’il ne compromettrait pas la défense légitime de ses droits si nécessaire.