Kongra Star d’Afrin a lancé une campagne de collecte de signatures à l’attention de l’ONU, pour la fin de l’occupation turque à Afrin et l’arrêt du changement démographique.
ROJAVA- SHEBHA – A l’approche du premier anniversaire de l’invasion du canton kurde d’Afrin, dans le nord de la Syrie, le Kongra Star (Mouvement de Femmes) Afrin a lancé une campagne de signatures contre l’occupation turque.
Texte de la déclaration
« La ville d’Afrin, au nord-ouest de la Syrie, région appartenant officiellement à la ville syrienne d’Alep, a rejeté toute ingérence extérieure et a ouvert la voie à la coexistence pacifique de ses éléments, tout en subissant les génocides les plus terribles, en particulier le génocide, qui a commencé le 20 janvier 2018, perpétré par les forces fascistes turques et leurs mercenaires.
Nous, citoyens de la ville d’Afrin, sommes entrés en résistance comme un moyen de dissuader l’occupation, où nous avons fait face à des avions de guerre et des attaques féroces, condamnant et dénonçant les attaques de l’Etat fasciste turc contre la ville pendant 58 jours et nous continuons à résister à Shehba
Nous appelons donc les organisations internationales de défense des droits humains et l’Union européenne à intervenir rapidement et à nous aider à réaliser nos revendications :
. Retourner dans nos maisons et nos terres, parce qu’Afrin appartient à son peuple et rejette tout changement démographique.
. Retour au pays d’origine sous les auspices internationaux.
. Demander des comptes à tous ceux qui ont attaqué Afrin dont les mains ont été tachées du sang de nos martyrs et qui ont commis des massacres brutaux.
. Aider les réfugiés dans les camps à cause du manque de soutien humanitaire et de services.
. Accélérer la mise en place d’une solution pacifique et retirer l’occupant turque du territoire syrien, car son occupation entrave la solution.
Nous appelons les organisations de défense des droits humains à répondre rapidement à nos demandes. C’est pourquoi nous lancerons, au nom du Kongra Star Afrin, une campagne pour recueillir les signatures des habitants d’Afrin afin qu’ils retournent dans leur ville, la ville de la paix, en espérant une réponse rapide et une intervention (…) car nous avons le droit de vivre sur les terres d’Afrin selon les principes de fraternité des peuples et de coexistence pacifique, avec une solution à la crise syrienne ».