SYRIE – RAQQA – Sous la devise « Les femmes libres sont la base de l’édification d’une société libre », l’Académie syrienne des femmes libres a ouvert sa troisième session dans la ferme de Tishrien, au nord de la ville de Raqqa.
43 membres des institutions civiles et militaires des régions de Cizirê et de l’Euphrate y participent, et recevront, lors de cette session, des cours de formation intellectuelle, culturelle et politique avec pour thèmes : l’ Importance de la formation, Histoire des femmes, Nation démocratique et son fédéralisme, Guerre spéciale, Critique et autocritique.
Cette session porte le nom Jinda Tal-Tamar, tuée au combat contre Daesh à Kobanê en 2014.
Une des participantes, Najah Mohammed al-Hamoud : « Nous nous sommes venues à cette session pour reconnaître l’importance des femmes, leur rôle dans la construction de la société, la nécessité de libérer notre pensée, d’accroître notre conscience et notre engagement en tant que femmes dans les domaines politiques et tous les aspects de la vie« .
L’ administratrice de l’Académie des femmes libres syriennes, Hana al-Khalaf : « Dans le but de libérer les femmes et d’accroître leur sensibilisation, nous continuons à ouvrir les cours de formation pour les femmes de Raqqa et de Deir ez-Zor. Nous voulons sauver les femmes de la réalité qu’elles vivaient à l’époque des mercenaires qui les ont privé de leurs droits fondamentaux, les aider à retrouver leur pleine liberté et leur droit de mener une vie égale et participative avec les hommes, car les femmes sont l’infrastructure de base de la construction de la société« .
La session dure 25 jours.