SYRIE / ROJAVA – Les Nations Unies ont exhorté mercredi les autorités syriennes à garantir que les Kurdes et les autres minorités soient pleinement représentés et protégés sous le nouveau gouvernement de transition du pays, dans un contexte d’inquiétudes concernant l’exclusion et la sécurité fragile.
Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré à Rudaw en marge de la 80e Assemblée Générale de l’ONU que « tous les habitants de Syrie, tous les Syriens, qu’ils soient alaouites, kurdes, sunnites ou chiites, sont représentés et se sentent en sécurité et protégés par leur gouvernement. »
Ses remarques font suite aux critiques de la constitution intérimaire signée en mars par le président syrien de transition Ahmad al-Sharaa, qui a été rejetée par les communautés kurde, druze, chrétienne et alaouite comme étant exclusive et trop centralisée.
Sur la question kurde plus largement, Dujarric a salué l’appel récent du chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan, à son groupe de déposer les armes, le décrivant comme « une lueur d’espoir ».
Il a ajouté que le conflit entre le PKK et la Turquie dure depuis des décennies, blessant de nombreuses personnes et détruisant d’innombrables vies, indiquant que chaque fois qu’un conflit de longue date montre ne serait-ce qu’une possibilité de résolution, on ne peut qu’être optimiste.
Il a souligné que le message de l’ONU aux Kurdes et à toutes les minorités est ancré dans la Charte des Nations Unies : « que vous soyez en minorité ou en majorité, vous devez vous respecter les uns les autres et vous devez veiller à ce que ces droits soient respectés. » (North Press Agency)