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PE: La peine de mort doit être abolie en Iran et la diplomatie des otages doit cesser

Jeudi 23 janvier 2025, le Parlement Européen (PE) a adopté trois résolutions sur le respect des droits humains en République démocratique du Congo, en Algérie et en Iran. En ce que concerne la situation des droits humains en Iran, le PE a dénoncé le recours à la peine de mort infligée aux activistes des droits humains, dont les militantes kurdes Pakhshan Azizi et Wrisha Moradi, et l’utilisation continue par la République islamique de la diplomatie de l’otage visant les citoyens de l’Union Européenne.

Voici le communiqué du PE concernant l’Iran:

La répression systématique des droits humains en Iran, notamment les cas de Pakhshan Azizi et Wrisha Moradi, et la prise en otage de citoyens de l’UE

« Dans la résolution adoptée par 556 voix pour, 6 voix contre et 42 abstentions, les députés expriment leur ferme opposition à la peine de mort en Iran, demandant un moratoire immédiat sur son utilisation et son abolition. Ils condamnent spécifiquement les condamnations à mort prononcées à l’encontre de la militante des droits humains Pakhshan Azizi et de la travailleuse humanitaire Warisha Moradi, et exigent leur libération immédiate et inconditionnelle, ainsi que la libération d’au moins 56 autres prisonniers politiques condamnés à mort. Les députés condamnent également fermement l’assassinat du citoyen germano-iranien Jamshid Sharmahd et demandent instamment au régime islamique d’Iran de fournir des détails sur les circonstances de sa mort.

Le Parlement dénonce également la répression incessante des droits humains et la persécution des minorités par le régime iranien, appelant à un soutien financier accru à la société civile iranienne et exprimant la pleine solidarité des députés et leur soutien aux Iraniens unis dans le mouvement “Femme, vie, liberté”, lauréat du prix Sakharov 2023 du Parlement pour la liberté de l’esprit.

La résolution condamne fermement la diplomatie iranienne des otages. Les députés exhortent les autorités iraniennes à libérer, rapatrier et abandonner toutes les accusations portées contre des ressortissants européens, notamment les ressortissants français Olivier Grondeau, Cécile Kohler et Jacques Paris, et le ressortissant suédo -iranien Ahmadreza Djalali. Ils réitèrent également leur appel au Conseil pour désigner le Corps des gardiens de la révolution islamique comme une organisation terroriste et étendre les sanctions de l’UE à tous les responsables de violations des droits humains en Iran. »