IRAN / ROJHILAT – Le régime iranien a fait arrêté au moins 65 civils kurdes, dont des militants, des écologistes et d’anciens prisonniers politiques, en un mois. Pourtant, il n’y avait aucun mandat d’arrestation émis contre les civils détenus.
Iran Wire a déclaré qu’au moins 65 civils kurdes, dont des militants, des écologistes et d’anciens prisonniers politiques, ont été arrêtés par des agents du ministère du Renseignement de la République islamique au cours du mois dernier.
Les arrestations, menées entre décembre et janvier, ont eu lieu dans plusieurs villes, dont Sanandaj (Sînê), Mahabad, Oshnavieh (Shno), Saqqez, Bukan et Piranshahr.
Selon certaines informations, de nombreuses arrestations ont été effectuées par des agents en civil, sans mandat judiciaire, et ont impliqué des violences physiques, a indiqué Iran Wire.
Fin décembre, neuf citoyens kurdes ont été arrêtés à Saqqez et Oshnavieh, et leur sort actuel reste inconnu.
Quatre autres personnes ont été arrêtées à Piranshahr, Sardasht et Mahabad et auraient été transférées dans un centre de détention du ministère du Renseignement à Urmia.
Après 27 jours, les familles des détenus n’ont toujours pas pu obtenir d’informations sur le lieu où se trouvent leurs proches, les charges retenues contre eux ou leur état de détention, malgré des tentatives répétées.