Fardin Mohammadi-Smani, un réfugié politique kurde qui avait été emprisonné en Iran pour « moharebeh » (inimitié contre Dieu), est menacé d’une expulsion imminente vers l’Iran où il risque la peine de mort.
Selon les rapports obtenus par l’organisation de défense des droits humains Hengaw, Fardin Mohammadi-Smani, réfugié politique de 39 ans originaire de Sanandaj (Sînê), est sur le point d’être expulsé de Suède vers l’Iran.
Bien qu’il ait obtenu l’asile de la Suède en 2018, les récents développements exposent le militant kurde Mohammadi au risque d’être expulsé vers l’Iran.
En 2007, Fardin Mohammadi-Smani a été condamné à 10 ans de prison par le tribunal révolutionnaire de Sanandaj pour des accusations de « moharebeh » et de collaboration avec un parti d’opposition kurde.
Après avoir purgé trois ans de sa peine, il a été libéré de la prison centrale de Ramhormoz, dans la province du Khuzestan, et a ensuite fui le pays pour ne jamais y revenir.
Hengaw souligne que l’extradition pourrait entraîner non seulement de graves conséquences, l’emprisonnement et la flagellation, mais également la peine de mort en raison de son accusation antérieure de « moharebeh ».