IRAN / ROJHILAT – Le régime iranien a coupé les communications téléphoniques avec les prisons de villes kurdes de Marivan et de Sanandaj. Les familles des prisonniers sont inquiets pour la vie de leurs proches emprisonnés dans ces villes. Cette coupure de communication intervient après l’exécution des prisonniers politiques kurdes Mohsen Mazloum, Mohammad Faramarzi, Vafa Azarbar et Pejman Fatehi, pendus ce matin à la prison Ghezel Hesar à Karaj. Le régime iranien craint probablement que les prisonniers kurdes se révoltent si leurs familles leur apprennent ces 4 récentes politiques.
Selon les informations obtenues par l’ONG de défense des droits humains Hengaw, tous les appels téléphoniques vers les prisons de Marivan (Merîwan) et de Sanandaj (Sînê) ont été brusquement interrompus depuis hier.
Malgré les demandes des familles inquiètes, les responsables de la prison ont indiqué qu’aucun contact ne serait possible avant plusieurs jours.